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Détail de l'éditeur
Éditeur le Flibustier
localisé à Marseille
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Faire une suggestion Affiner la recherche Interroger des sources externesL'État, son rôle historique / Pierre Kropotkine
Titre : L'État, son rôle historique : et autres textes Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Kropotkine (1842-1921), Auteur Editeur : Marseille : le Flibustier Année de publication : impr. 2009 Importance : 1 vol. (164 p.) Présentation : couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918156-02-4 Prix : 11 EUR Note générale : Contient aussi : "L'organisation de la vindicte appelée justice" ; "La loi et l'autorité" ; "Les droits politiques, dans "Paroles d'un révolté"" Langues : Français Index. décimale : 320.109 Résumé : Dans les quatre textes regroupés ici (L’État, son rôle historique, L’Organisation de la vindicte appelée Justice, La Loi et l’Autorité et Les Droits politiques), Pierre Kropotkine entreprend une critique sans appel de l'État et de ses institutions. Dissipant l'illusion selon laquelle les hommes auraient librement consenti à s'en remettre à un pouvoir supérieur, seul moyen pour eux de se préserver d'une inévitable guerre de tous contre tous, l'auteur dénonce la structure étatique comme une organisation sociale fondée dans son essence même sur la domination. Substituant au principe fédératif de la libre initiative et de la libre entente, qui a prévalu pendant des siècles, le principe de la soumission à l'autorité, l'État centralise aux mains d'une minorité richesses et pouvoirs. Dès lors, la loi et les institutions qui la protègent — police, tribunaux, prisons —, prétendant garantir le droit des individus et les protéger de leurs semblables, se révèlent n'être que les instruments par lesquels le pouvoir conserve ses privilèges et maintient son autorité. L'égalité sociale, en ce sens, et l'émancipation des classes dominées ne sauront passer par l'appareil étatique, quelles que soient la forme de son gouvernement et l'idéologie au pouvoir. Ce n'est au contraire qu'en se libérant de l'État, en démantelant cette centralisation hiérarchisée et en renouant avec l'esprit communaliste et libertaire d'auto-organisation et de libre fédération que les hommes parviendront à réaliser une révolution sociale authentique. L'État, son rôle historique : et autres textes [texte imprimé] / Pierre Kropotkine (1842-1921), Auteur . - Marseille : le Flibustier, impr. 2009 . - 1 vol. (164 p.) : couv. ill. ; 17 cm.
ISBN : 978-2-918156-02-4 : 11 EUR
Contient aussi : "L'organisation de la vindicte appelée justice" ; "La loi et l'autorité" ; "Les droits politiques, dans "Paroles d'un révolté""
Langues : Français
Index. décimale : 320.109 Résumé : Dans les quatre textes regroupés ici (L’État, son rôle historique, L’Organisation de la vindicte appelée Justice, La Loi et l’Autorité et Les Droits politiques), Pierre Kropotkine entreprend une critique sans appel de l'État et de ses institutions. Dissipant l'illusion selon laquelle les hommes auraient librement consenti à s'en remettre à un pouvoir supérieur, seul moyen pour eux de se préserver d'une inévitable guerre de tous contre tous, l'auteur dénonce la structure étatique comme une organisation sociale fondée dans son essence même sur la domination. Substituant au principe fédératif de la libre initiative et de la libre entente, qui a prévalu pendant des siècles, le principe de la soumission à l'autorité, l'État centralise aux mains d'une minorité richesses et pouvoirs. Dès lors, la loi et les institutions qui la protègent — police, tribunaux, prisons —, prétendant garantir le droit des individus et les protéger de leurs semblables, se révèlent n'être que les instruments par lesquels le pouvoir conserve ses privilèges et maintient son autorité. L'égalité sociale, en ce sens, et l'émancipation des classes dominées ne sauront passer par l'appareil étatique, quelles que soient la forme de son gouvernement et l'idéologie au pouvoir. Ce n'est au contraire qu'en se libérant de l'État, en démantelant cette centralisation hiérarchisée et en renouant avec l'esprit communaliste et libertaire d'auto-organisation et de libre fédération que les hommes parviendront à réaliser une révolution sociale authentique. Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 2193 Livre Théorie Politique - Anarchisme Mille Bâbords Document en bon état Disponible Le suffrage universel et le problème de la souveraineté du peuple / Paul Brousse
Titre : Le suffrage universel et le problème de la souveraineté du peuple Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul Brousse (1844-1912), Auteur Editeur : Marseille : le Flibustier Année de publication : impr. 2010 Importance : 1 vol. (92 p.) Présentation : couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918156-04-8 Prix : 9 EUR Résumé : Le Suffrage universel et le problème de la souveraineté du peuple, publié par Paul Brousse en 1874, propose une critique radicale de la démocratie représentative en dénonçant la réduction de la souveraineté populaire au droit de vote accordé à tous. On prétend, nous dit-il, que puisque le peuple a le droit de voter, il est souverain. Certes, il ne gouverne pas lui-même, mais il désigne par les urnes ceux qui le représenteront et accompliront sa volonté. Mais qu’est-ce que « la volonté du peuple », demande Paul Brousse ? Que recouvre ce mot sur lequel se hissent les gouvernements ? Un peuple est toujours constitué de volontés individuelles, et celle que dégage le suffrage n’est jamais, au mieux, que la volonté d’une majorité ponctuelle. Aussi la représentation électorale du peuple, fondement de nos démocraties, est-elle une illusion. Mais cette illusion, poursuit-il, est en outre un piège pour le peuple. Car si le principe du suffrage contraint certes la minorité dirigeante à composer avec les électeurs, il forme aussi pour elle un garde-fou efficace qui la prévient des révolutions. C’est d’ailleurs pour cela que Paul Brousse condamne a priori tout effort de se constituer en parti d’opposition. L’opposition parlementaire, même sincère, nourrit inéluctablement le parti au pouvoir. Elle l’avertit des risques de soulèvements et offre au mécontentement populaire un exutoire inoffensif. Si l’on souhaite réellement que le peuple se gouverne, alors laissons-le agir. Laissons les individus s’organiser seuls, en associations, en corps de métiers, et ne leur imposons pas une démocratie creuse où leur souveraineté se résume simplement à déposer un bulletin de vote. Cette remise en cause de la représentation populaire par les urnes, on le voit, est plus que jamais d’actualité. Car depuis plus d’un siècle et demi que le suffrage universel a été instauré en France, il ne semble pas que le peuple soit tellement représenté. Le suffrage universel et le problème de la souveraineté du peuple [texte imprimé] / Paul Brousse (1844-1912), Auteur . - Marseille : le Flibustier, impr. 2010 . - 1 vol. (92 p.) : couv. ill. ; 17 cm.
ISBN : 978-2-918156-04-8 : 9 EUR
Résumé : Le Suffrage universel et le problème de la souveraineté du peuple, publié par Paul Brousse en 1874, propose une critique radicale de la démocratie représentative en dénonçant la réduction de la souveraineté populaire au droit de vote accordé à tous. On prétend, nous dit-il, que puisque le peuple a le droit de voter, il est souverain. Certes, il ne gouverne pas lui-même, mais il désigne par les urnes ceux qui le représenteront et accompliront sa volonté. Mais qu’est-ce que « la volonté du peuple », demande Paul Brousse ? Que recouvre ce mot sur lequel se hissent les gouvernements ? Un peuple est toujours constitué de volontés individuelles, et celle que dégage le suffrage n’est jamais, au mieux, que la volonté d’une majorité ponctuelle. Aussi la représentation électorale du peuple, fondement de nos démocraties, est-elle une illusion. Mais cette illusion, poursuit-il, est en outre un piège pour le peuple. Car si le principe du suffrage contraint certes la minorité dirigeante à composer avec les électeurs, il forme aussi pour elle un garde-fou efficace qui la prévient des révolutions. C’est d’ailleurs pour cela que Paul Brousse condamne a priori tout effort de se constituer en parti d’opposition. L’opposition parlementaire, même sincère, nourrit inéluctablement le parti au pouvoir. Elle l’avertit des risques de soulèvements et offre au mécontentement populaire un exutoire inoffensif. Si l’on souhaite réellement que le peuple se gouverne, alors laissons-le agir. Laissons les individus s’organiser seuls, en associations, en corps de métiers, et ne leur imposons pas une démocratie creuse où leur souveraineté se résume simplement à déposer un bulletin de vote. Cette remise en cause de la représentation populaire par les urnes, on le voit, est plus que jamais d’actualité. Car depuis plus d’un siècle et demi que le suffrage universel a été instauré en France, il ne semble pas que le peuple soit tellement représenté. Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 1093 Livre Théorie Politique Mille Bâbords Document en bon état Disponible 2183 Livre Théorie Politique Mille Bâbords Document en bon état Disponible La cendre et les étoiles / Cédric Rampeau
Titre : La cendre et les étoiles : chronique d'une révolution sociale Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Rampeau, Auteur Editeur : Marseille : le Flibustier Année de publication : 2011 Importance : 1 vol. (276 p.) Présentation : couv. ill. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918156-05-5 Résumé : « Jusqu’ici tout allait bien pour moi ; j’étais comme vous, ponctuel, discipliné, accommodant ; les désastres de la planète, le sacrifice du tiers-monde, ça m’embêtait bien un peu mais bon, ça a toujours été comme ça. Le monde marche depuis longtemps sur la tête mais tant que ce n’était pas sur la mienne… Les grands dirigeants se goinfrent de plus en plus mais je ne pensais pas qu’un jour ça aurait quelque chose à voir avec moi. Golden parachutes, stock-options, bonus, golden hello… ouais, bon, on a bien fini par s’y faire, on peut blaguer avec ça…
Et puis vlan ! Compression de personnel ! Putain ! la crise m’a surpris en pantoufles en train de regarder la télé ! Me voilà licencié ! Jeté à la porte comme un Kleenex !
D’un seul coup je suis de ceux qui paieront les violons du bal sans jamais avoir été invité à la fête ! Et ça va durer combien de temps cette plaisanterie ? »
Écrit en 2009, ce roman nous projette quelques années plus tard, en 2012. La crise économique continue ses ravages — licenciements massifs, délocalisations, plans d’austérité… — et le peuple n’en finit pas de payer. Mais ils sont quelques-uns, hommes et femmes, à ne plus vouloir jouer à ce jeu de dupes où les bénéfices sont privés et les pertes publiques. Rejetant toutes les institutions, ils construiront alors leur propre système avec ses entreprises, ses centres de soins, ses universités populaires, etc., tout un univers autogéré fondé sur la gratuité des échanges et l’autonomie de chacun.La cendre et les étoiles : chronique d'une révolution sociale [texte imprimé] / Cédric Rampeau, Auteur . - Marseille : le Flibustier, 2011 . - 1 vol. (276 p.) : couv. ill. ; 17 cm.
ISBN : 978-2-918156-05-5
Résumé : « Jusqu’ici tout allait bien pour moi ; j’étais comme vous, ponctuel, discipliné, accommodant ; les désastres de la planète, le sacrifice du tiers-monde, ça m’embêtait bien un peu mais bon, ça a toujours été comme ça. Le monde marche depuis longtemps sur la tête mais tant que ce n’était pas sur la mienne… Les grands dirigeants se goinfrent de plus en plus mais je ne pensais pas qu’un jour ça aurait quelque chose à voir avec moi. Golden parachutes, stock-options, bonus, golden hello… ouais, bon, on a bien fini par s’y faire, on peut blaguer avec ça…
Et puis vlan ! Compression de personnel ! Putain ! la crise m’a surpris en pantoufles en train de regarder la télé ! Me voilà licencié ! Jeté à la porte comme un Kleenex !
D’un seul coup je suis de ceux qui paieront les violons du bal sans jamais avoir été invité à la fête ! Et ça va durer combien de temps cette plaisanterie ? »
Écrit en 2009, ce roman nous projette quelques années plus tard, en 2012. La crise économique continue ses ravages — licenciements massifs, délocalisations, plans d’austérité… — et le peuple n’en finit pas de payer. Mais ils sont quelques-uns, hommes et femmes, à ne plus vouloir jouer à ce jeu de dupes où les bénéfices sont privés et les pertes publiques. Rejetant toutes les institutions, ils construiront alors leur propre système avec ses entreprises, ses centres de soins, ses universités populaires, etc., tout un univers autogéré fondé sur la gratuité des échanges et l’autonomie de chacun.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 2185 Livre Littérature Mille Bâbords Document en bon état Disponible 4150 Livre Littérature Mille Bâbords Doublon Disponible L'action directe ; suivi de Le sabotage / Émile Pouget
Titre : L'action directe ; suivi de Le sabotage Type de document : texte imprimé Auteurs : Émile Pouget (1860-1931), Auteur Editeur : Marseille : le Flibustier Année de publication : impr. 2009 Importance : 1 vol. (134 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918156-01-7 Prix : 11 EUR Note générale : La couv. porte en plus : "grève générale" Langues : Français Index. décimale : 335.82 Résumé : Publié vers 1904, L’Action directe d’Émile Pouget est un appel à l'union et à la lutte des travailleurs contre l'exploitation capitaliste. Rejetant tout transfert de pouvoir à une quelconque autorité, à un quelconque parti, l'auteur les invite à s'organiser eux-mêmes pour résister et renverser la minorité possédante qui les « emploie ». Car c'est sur le terrain même de l'exploitation — dans les usines, dans les ateliers, dans les bureaux — que doit se conduire la révolution sociale. Ce n'est que par un combat direct et quotidien, un combat de détails d'abord mais visant à la transformation radicale du système de production par l'abolition du salariat, que les travailleurs pourront enfin se réapproprier leur travail et n'être plus les instruments de l'enrichissement personnel de quelques-uns.
Le Sabotage, paru vers 1910, constitue en quelque sorte le prolongement par l’exemple de l'appel lancé dans L’Action directe. Car il est une des formes (avec, entre autres, le boycott et la grève) que celle-ci peut prendre. Émile Pouget nous en retrace l’histoire et, à travers de nombreux exemples pris en Europe et aux États-Unis, nous indique les diverses manières de l'appliquer selon les situations. Reprenant l’idée capitaliste selon laquelle le travail n’est qu’une marchandise, cette méthode de résistance se fonde sur un principe simple : « À mauvaise paye, mauvais travail ! » Elle consiste alors à agir sur la production, en ralentissant son rythme ou en influant sur sa qualité, pour toucher le patronat là où c’est le plus douloureux pour lui : ses bénéfices.L'action directe ; suivi de Le sabotage [texte imprimé] / Émile Pouget (1860-1931), Auteur . - Marseille : le Flibustier, impr. 2009 . - 1 vol. (134 p.) : couv. ill. en coul. ; 17 cm.
ISBN : 978-2-918156-01-7 : 11 EUR
La couv. porte en plus : "grève générale"
Langues : Français
Index. décimale : 335.82 Résumé : Publié vers 1904, L’Action directe d’Émile Pouget est un appel à l'union et à la lutte des travailleurs contre l'exploitation capitaliste. Rejetant tout transfert de pouvoir à une quelconque autorité, à un quelconque parti, l'auteur les invite à s'organiser eux-mêmes pour résister et renverser la minorité possédante qui les « emploie ». Car c'est sur le terrain même de l'exploitation — dans les usines, dans les ateliers, dans les bureaux — que doit se conduire la révolution sociale. Ce n'est que par un combat direct et quotidien, un combat de détails d'abord mais visant à la transformation radicale du système de production par l'abolition du salariat, que les travailleurs pourront enfin se réapproprier leur travail et n'être plus les instruments de l'enrichissement personnel de quelques-uns.
Le Sabotage, paru vers 1910, constitue en quelque sorte le prolongement par l’exemple de l'appel lancé dans L’Action directe. Car il est une des formes (avec, entre autres, le boycott et la grève) que celle-ci peut prendre. Émile Pouget nous en retrace l’histoire et, à travers de nombreux exemples pris en Europe et aux États-Unis, nous indique les diverses manières de l'appliquer selon les situations. Reprenant l’idée capitaliste selon laquelle le travail n’est qu’une marchandise, cette méthode de résistance se fonde sur un principe simple : « À mauvaise paye, mauvais travail ! » Elle consiste alors à agir sur la production, en ralentissant son rythme ou en influant sur sa qualité, pour toucher le patronat là où c’est le plus douloureux pour lui : ses bénéfices.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 2186 Livre Syndicalisme Mille Bâbords Document en bon état Disponible 2187 Livre Syndicalisme Mille Bâbords Document en bon état Disponible Les lois scélérates de 1893-1894 / Francis de Pressensé
Titre : Les lois scélérates de 1893-1894 : texte intégral Type de document : texte imprimé Auteurs : Francis de Pressensé ; Émile Pouget (1860-1931) Editeur : Marseille : le Flibustier Année de publication : impr. 2008 Importance : 1 vol. (95 p.) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-918156-00-0 Prix : 11 EUR Note générale : Réunit trois textes extr. de la "Revue blanche", 1898 et 1899 : "Notre loi des suspects" / Francis de Pressensé. "Comment elles ont été faites" / Un juriste. "L'application des lois d'exception de 1893 et 1894" / Émile Pouget
En appendice, le texte des Lois scélératesLangues : Français Index. décimale : 340 Droit - justice Résumé : En mars 1892, l’anarchiste Ravachol fait exploser un immeuble parisien boulevard Saint-Germain. Ce n’est certes pas le premier attentat anarchiste en France, mais il inaugure une vaste série qui, en décembre 1893, touche directement le pouvoir politique : une bombe est jetée par Auguste Vaillant au sein de l’Assemblée en pleine séance des députés. Ainsi pris pour cible, le gouvernement fait alors adopter immédiatement deux lois graves, qui remettent profondément en question les libertés acquises : la première de ces lois concerne la presse et condamne d’emprisonnement toute déclaration considérée comme une apologie des attentats ou une provocation à en commettre, même lorsque cette provocation n’est pas suivie d’effet ; la deuxième loi définit toute « entente établie dans le but de préparer ou de commettre des crimes contre les personnes ou les propriétés » comme une association de malfaiteurs, condamnable des travaux forcés et de la relégation. Mais les attentats continuèrent et, en juillet 1894, le président de la République lui-même, Sadi Carnot, est assassiné. Une troisième loi est alors aussitôt votée, renforçant encore la répression contre toute forme de propagande anarchiste. Ce sont ces trois lois que les anarchistes et, plus largement, les socialistes révolutionnaires désignèrent sous le terme de « lois scélérates ». Publié en 1899 et jamais réédité depuis, l’ouvrage sur Les Lois scélérates de 1893-1894 analyse en trois textes l’esprit de ces lois d'abord, la manière dont elles furent adoptées et finalement imposées par le gouvernement ensuite, et enfin les condamnations auxquelles elles donnèrent lieu. Reprenant les faits eux-mêmes de l’histoire de ces lois, ces textes mettent clairement en lumière la façon dont le pouvoir politique et juridique a profité de la menace anarchiste pour promulguer et appliquer des lois destinées à réprimer toute contestation révolutionnaire, au mépris des principes fondamentaux de la République et de l’État de droit.
En nous montrant ainsi dans le détail comment un gouvernement élu peut exploiter l’émotion suscitée par certains événements pour se doter de lois liberticides, ce livre constitue aussi une dénonciation rigoureuse des manipulations et abus du pouvoir face à l’opposition politique et à la société civile. Une leçon précieuse en ce début de XXIe siècle, où la « lutte contre le terrorisme » et la « sécurité des citoyens » sont devenues les arguments inespérés des gouvernements occidentaux pour renforcer le contrôle des citoyens au mépris des libertés individuelles.Les lois scélérates de 1893-1894 : texte intégral [texte imprimé] / Francis de Pressensé ; Émile Pouget (1860-1931) . - Marseille : le Flibustier, impr. 2008 . - 1 vol. (95 p.).
ISBN : 978-2-918156-00-0 : 11 EUR
Réunit trois textes extr. de la "Revue blanche", 1898 et 1899 : "Notre loi des suspects" / Francis de Pressensé. "Comment elles ont été faites" / Un juriste. "L'application des lois d'exception de 1893 et 1894" / Émile Pouget
En appendice, le texte des Lois scélérates
Langues : Français
Index. décimale : 340 Droit - justice Résumé : En mars 1892, l’anarchiste Ravachol fait exploser un immeuble parisien boulevard Saint-Germain. Ce n’est certes pas le premier attentat anarchiste en France, mais il inaugure une vaste série qui, en décembre 1893, touche directement le pouvoir politique : une bombe est jetée par Auguste Vaillant au sein de l’Assemblée en pleine séance des députés. Ainsi pris pour cible, le gouvernement fait alors adopter immédiatement deux lois graves, qui remettent profondément en question les libertés acquises : la première de ces lois concerne la presse et condamne d’emprisonnement toute déclaration considérée comme une apologie des attentats ou une provocation à en commettre, même lorsque cette provocation n’est pas suivie d’effet ; la deuxième loi définit toute « entente établie dans le but de préparer ou de commettre des crimes contre les personnes ou les propriétés » comme une association de malfaiteurs, condamnable des travaux forcés et de la relégation. Mais les attentats continuèrent et, en juillet 1894, le président de la République lui-même, Sadi Carnot, est assassiné. Une troisième loi est alors aussitôt votée, renforçant encore la répression contre toute forme de propagande anarchiste. Ce sont ces trois lois que les anarchistes et, plus largement, les socialistes révolutionnaires désignèrent sous le terme de « lois scélérates ». Publié en 1899 et jamais réédité depuis, l’ouvrage sur Les Lois scélérates de 1893-1894 analyse en trois textes l’esprit de ces lois d'abord, la manière dont elles furent adoptées et finalement imposées par le gouvernement ensuite, et enfin les condamnations auxquelles elles donnèrent lieu. Reprenant les faits eux-mêmes de l’histoire de ces lois, ces textes mettent clairement en lumière la façon dont le pouvoir politique et juridique a profité de la menace anarchiste pour promulguer et appliquer des lois destinées à réprimer toute contestation révolutionnaire, au mépris des principes fondamentaux de la République et de l’État de droit.
En nous montrant ainsi dans le détail comment un gouvernement élu peut exploiter l’émotion suscitée par certains événements pour se doter de lois liberticides, ce livre constitue aussi une dénonciation rigoureuse des manipulations et abus du pouvoir face à l’opposition politique et à la société civile. Une leçon précieuse en ce début de XXIe siècle, où la « lutte contre le terrorisme » et la « sécurité des citoyens » sont devenues les arguments inespérés des gouvernements occidentaux pour renforcer le contrôle des citoyens au mépris des libertés individuelles.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 2189 Livre Théorie Politique - Anarchisme Mille Bâbords Braderie Exclu du prêt 2190 Livre Théorie Politique - Anarchisme Mille Bâbords Document en bon état Disponible Les bandits tragiques / Victor Méric
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