Titre : | Les infirmières et leur coordination : 1988/1989 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Collectif, Auteur | Editeur : | Rueil-Malmaison : Lamarre | Année de publication : | 1992 | Importance : | 192 pages | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-85030-124-7 | Résumé : | "Recherche collective coordonnée par Danièle Kergoat, affiliée au laboratoire CRESPPA et s’intéressant au mouvement infirmier de la fin des années 1980. Elle vise à étudier le mouvement des femmes dans le milieu du travail, éclairé à travers une problématique en termes de rapports sociaux de sexe, en s’appuyant sur deux volets d’enquête réalisés entre 1988 et 1991 : données de première main sur le mouvement social des infirmières organisé en coordination ; contextualisation historique de la profession d’infirmière. L’enquête de terrain, menée en région parisienne et dans le sud-Est de la France, a donné lieu à la collecte de plusieurs types de matériaux - notes d’observation, entretiens individuels et collectifs, questionnaires et documentation diverse (écrite et photographies) - directement durant les actions de mobilisation, ou en dehors auprès d’infirmières (ou d’infirmiers). Le terrain a été principalement réalisé par Danièle Kergoat et Françoise Imbert, Danièle Sénotier et Hélène Le Doaré alimentant la réflexion sur l’aspect historique des hôpitaux et de la profession d’infirmière pour l’une et sur le mouvement social pour l’autre. La démarche d’analyse mêle : analyse de contenu ; triangulation entre notes d’observation et entretiens ; comptage des prises de parole respectives des hommes et des femmes ; exploitation des questionnaires. Globalement, l’enquête a montré que la configuration spécifique du mouvement, caractérisé à la fois par une mixité de sexes et une hégémonie des femmes avait bouleversé les rapports sociaux de sexe habituels dans ce milieu professionnel, favorisant une remise en cause de la domination traditionnelle des hommes. Les résultats proposés renouvellent des débats propres à la sociologie de l’action collective et à la sociologie du travail et des professions : émergence de la forme coordination dans les mobilisations sociales ; transformations des rapports à la qualification professionnelle ; nécessité, pour appréhender un mouvement social, de tenir compte des rapports sociaux de sexe."
[source : https://hal.science/hal-03559986] |
Les infirmières et leur coordination : 1988/1989 [texte imprimé] / Collectif, Auteur . - Rueil-Malmaison (1 Avenue Edouard Belin, 92856) : Lamarre, 1992 . - 192 pages. ISBN : 978-2-85030-124-7 Résumé : | "Recherche collective coordonnée par Danièle Kergoat, affiliée au laboratoire CRESPPA et s’intéressant au mouvement infirmier de la fin des années 1980. Elle vise à étudier le mouvement des femmes dans le milieu du travail, éclairé à travers une problématique en termes de rapports sociaux de sexe, en s’appuyant sur deux volets d’enquête réalisés entre 1988 et 1991 : données de première main sur le mouvement social des infirmières organisé en coordination ; contextualisation historique de la profession d’infirmière. L’enquête de terrain, menée en région parisienne et dans le sud-Est de la France, a donné lieu à la collecte de plusieurs types de matériaux - notes d’observation, entretiens individuels et collectifs, questionnaires et documentation diverse (écrite et photographies) - directement durant les actions de mobilisation, ou en dehors auprès d’infirmières (ou d’infirmiers). Le terrain a été principalement réalisé par Danièle Kergoat et Françoise Imbert, Danièle Sénotier et Hélène Le Doaré alimentant la réflexion sur l’aspect historique des hôpitaux et de la profession d’infirmière pour l’une et sur le mouvement social pour l’autre. La démarche d’analyse mêle : analyse de contenu ; triangulation entre notes d’observation et entretiens ; comptage des prises de parole respectives des hommes et des femmes ; exploitation des questionnaires. Globalement, l’enquête a montré que la configuration spécifique du mouvement, caractérisé à la fois par une mixité de sexes et une hégémonie des femmes avait bouleversé les rapports sociaux de sexe habituels dans ce milieu professionnel, favorisant une remise en cause de la domination traditionnelle des hommes. Les résultats proposés renouvellent des débats propres à la sociologie de l’action collective et à la sociologie du travail et des professions : émergence de la forme coordination dans les mobilisations sociales ; transformations des rapports à la qualification professionnelle ; nécessité, pour appréhender un mouvement social, de tenir compte des rapports sociaux de sexe."
[source : https://hal.science/hal-03559986] |
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