Titre : | À ceux qui se croient libres : Thierry Chatbi, 1955-2006 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Thierry Chatbi (1955-2006), Auteur ; Nadia Ménenger, Editeur scientifique | Editeur : | Montreuil : L'Insomniaque | Année de publication : | impr. 2009 | Importance : | 1 vol. (222 p.) | Présentation : | ill., couv. ill. en coul. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-915694-39-0 | Prix : | 12 EUR | Langues : | Français | Index. décimale : | 365.440 92 | Résumé : | Né en 1955, Thierry Chatbi a connu la maison de correction, puis des centres pour jeunes détenus pendant son adolescence. Par la suite, il a été enfermé dans des maisons d’arrêt avant d’aller pourrir dans des centrales de haute sécurité.
Sa singularité, c’était sa lucidité ; il savait ce monde gouverné par et pour les nantis et ne voulait pas trimer pour quelques miettes. Très jeune, il a opté pour l’illégalité, au risque d’être enfermé. Thierry Chatbi a payé ce choix au prix fort : plus de vingt-cinq ans de prison. Son refus de se faire exploiter s’est mué en refus de se soumettre au code pénal et à l’administration pénitentiaire.
Pendant de longues années, il s’est battu, préparant des évasions, prenant une part active aux mouvements de prisonniers des années 1980. Son engagement l’a conduit à passer plus de treize ans dans les quartiers d’isolement, dont il n’a cessé de dénoncer l’existence. Thierry Chatbi avait une haute idée de la liberté à tel point qu’après son ultime sortie de prison, il s’est suicidé en 2006, préférant la mort au renoncement et à la soumission que cette société impose à ceux qui ont passé des décennies dans les geôles de la République. |
À ceux qui se croient libres : Thierry Chatbi, 1955-2006 [texte imprimé] / Thierry Chatbi (1955-2006), Auteur ; Nadia Ménenger, Editeur scientifique . - Montreuil : L'Insomniaque, impr. 2009 . - 1 vol. (222 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm. ISBN : 978-2-915694-39-0 : 12 EUR Langues : Français Index. décimale : | 365.440 92 | Résumé : | Né en 1955, Thierry Chatbi a connu la maison de correction, puis des centres pour jeunes détenus pendant son adolescence. Par la suite, il a été enfermé dans des maisons d’arrêt avant d’aller pourrir dans des centrales de haute sécurité.
Sa singularité, c’était sa lucidité ; il savait ce monde gouverné par et pour les nantis et ne voulait pas trimer pour quelques miettes. Très jeune, il a opté pour l’illégalité, au risque d’être enfermé. Thierry Chatbi a payé ce choix au prix fort : plus de vingt-cinq ans de prison. Son refus de se faire exploiter s’est mué en refus de se soumettre au code pénal et à l’administration pénitentiaire.
Pendant de longues années, il s’est battu, préparant des évasions, prenant une part active aux mouvements de prisonniers des années 1980. Son engagement l’a conduit à passer plus de treize ans dans les quartiers d’isolement, dont il n’a cessé de dénoncer l’existence. Thierry Chatbi avait une haute idée de la liberté à tel point qu’après son ultime sortie de prison, il s’est suicidé en 2006, préférant la mort au renoncement et à la soumission que cette société impose à ceux qui ont passé des décennies dans les geôles de la République. |
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