Titre : | La société contre l'État : recherches d'anthropologie politique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Pierre Clastres (1934-1977), Auteur | Editeur : | Paris : Editions de Minuit | Année de publication : | impr. 2011 | Collection : | Reprise, ISSN 1637-8326 num. 21 | Importance : | 1 vol. (185 p.) | Présentation : | couv. ill. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-2159-6 | Prix : | 9 EUR | Langues : | Français | Index. décimale : | 303.3 | Résumé : | Dans cet ouvrage, l’auteur tente de montrer en quoi et comment l’organisation d’une société relève toujours d’une détermination politique. Pour Clastres, qui s’est fondé sur les observations des différentes tribus indiennes d’Amérique, l’absence de l’État, dans les sociétés primitives, n’équivaut pas à une absence du politique mais à une forme originale de sa présence : celle de l’effort constant que font ces sociétés sans État pour exorciser le pouvoir et mettre un frein à l’opposition qui existe entre les assujettis et ceux qui détiennent la force des armes et le pouvoir des mots clefs de la tribu. Ce refus du clivage interne n’est cependant possible que parce qu’un autre clivage, une autre économie du symbolique s’imposent : la séparation radicale de la société d’avec le principe de son ordre. L’ordre social est soustrait à l’emprise des hommes et ceux-ci ne s’y conçoivent jamais comme les inventeurs de leur société. Si donc personne n’est soumis au pouvoir de l’un, c’est parce que tous sont soumis au grand autre. |
La société contre l'État : recherches d'anthropologie politique [texte imprimé] / Pierre Clastres (1934-1977), Auteur . - Paris : Editions de Minuit, impr. 2011 . - 1 vol. (185 p.) : couv. ill. ; 19 cm. - ( Reprise, ISSN 1637-8326; 21) . ISBN : 978-2-7073-2159-6 : 9 EUR Langues : Français Index. décimale : | 303.3 | Résumé : | Dans cet ouvrage, l’auteur tente de montrer en quoi et comment l’organisation d’une société relève toujours d’une détermination politique. Pour Clastres, qui s’est fondé sur les observations des différentes tribus indiennes d’Amérique, l’absence de l’État, dans les sociétés primitives, n’équivaut pas à une absence du politique mais à une forme originale de sa présence : celle de l’effort constant que font ces sociétés sans État pour exorciser le pouvoir et mettre un frein à l’opposition qui existe entre les assujettis et ceux qui détiennent la force des armes et le pouvoir des mots clefs de la tribu. Ce refus du clivage interne n’est cependant possible que parce qu’un autre clivage, une autre économie du symbolique s’imposent : la séparation radicale de la société d’avec le principe de son ordre. L’ordre social est soustrait à l’emprise des hommes et ceux-ci ne s’y conçoivent jamais comme les inventeurs de leur société. Si donc personne n’est soumis au pouvoir de l’un, c’est parce que tous sont soumis au grand autre. |
|