Titre : | Histoire critique de l'Ultra-gauche | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Collectif ; Roland Simon | Editeur : | Marseille : Senonevero | Année de publication : | 2011 | ISBN/ISSN/EAN : | 979-10-90906-03-7 | Note générale : | L’histoire critique de l’ultragauche est le seul ouvrage en France qui propose une analyse critique théorique des groupes et de la pensée de l’ultragauche historique, celle qui court de la Gauche germano-hollandaise à la l’Internationale situationniste. Il constitue dans le domaine une référence mondiale, à la suite de sa récente traduction en anglais, langue dans laquelle il fait l’objet d’une édition universitaire et d’une sortie programmée en format de poche | Langues : | Français | Mots-clés : | Conseillisme situationnisme Ultra-gauche anarchisme | Note de contenu : | Ici un territoire se dessine, des critiques de gauche de la social-démocratie à l’Internationale situationniste en passant par la Gauche germano-hollandaise ; la Gauche dite italienne et les multiples groupes et publications qui en sont issus ; Socialisme ou Barbarie et sa descendance ; le communisme libertaire avec Noir et Rouge. Territoire théorique pour une histoire qui ne serait pas générale, mais critique.Pour l’ultragauche, la révolution et le communisme consistent en libération du travail et affirmation du prolétariat comme classe dominante, mais toutes les médiations rationnelles et pratiques conduisant à ce but sont critiquées et supprimées : syndicats, partis de masse, parlementarisme, critique même de l’intervention dans la lutte de classe. Tout y est suspendu à une mystique de l’autonomie (comme contenu de la révolution)/auto-organisation (comme forme) ou du Parti, qui doit être la révélation de l’être véritablement révolutionnaire du prolétariat, faisant exploser son existence de classe. Il existe une relation incontournable entre le prolétariat, classe de ce mode de production — le capitalisme — et cet être révolutionnaire dont l’ultragauche attendait la libération ; relation qu’elle a échoué à comprendre et à théoriser. Pourtant, elle nous a suggéré que la révolution n’était pas l’affirmation de la classe telle qu’elle existe, tout en la comprenant comme l’affirmation d’une nature révolutionnaire propre : c’était là sa dynamique et sa contradiction, et par là, elle nous a amenés jusqu’au point où nous pouvons la quitter.
| En ligne : | http://senonevero.communisation.net/IMG/pdf/dossier_presse.pdf |
Histoire critique de l'Ultra-gauche [texte imprimé] / Collectif ; Roland Simon . - Marseille : Senonevero, 2011. ISBN : 979-10-90906-03-7 L’histoire critique de l’ultragauche est le seul ouvrage en France qui propose une analyse critique théorique des groupes et de la pensée de l’ultragauche historique, celle qui court de la Gauche germano-hollandaise à la l’Internationale situationniste. Il constitue dans le domaine une référence mondiale, à la suite de sa récente traduction en anglais, langue dans laquelle il fait l’objet d’une édition universitaire et d’une sortie programmée en format de poche Langues : Français Mots-clés : | Conseillisme situationnisme Ultra-gauche anarchisme | Note de contenu : | Ici un territoire se dessine, des critiques de gauche de la social-démocratie à l’Internationale situationniste en passant par la Gauche germano-hollandaise ; la Gauche dite italienne et les multiples groupes et publications qui en sont issus ; Socialisme ou Barbarie et sa descendance ; le communisme libertaire avec Noir et Rouge. Territoire théorique pour une histoire qui ne serait pas générale, mais critique.Pour l’ultragauche, la révolution et le communisme consistent en libération du travail et affirmation du prolétariat comme classe dominante, mais toutes les médiations rationnelles et pratiques conduisant à ce but sont critiquées et supprimées : syndicats, partis de masse, parlementarisme, critique même de l’intervention dans la lutte de classe. Tout y est suspendu à une mystique de l’autonomie (comme contenu de la révolution)/auto-organisation (comme forme) ou du Parti, qui doit être la révélation de l’être véritablement révolutionnaire du prolétariat, faisant exploser son existence de classe. Il existe une relation incontournable entre le prolétariat, classe de ce mode de production — le capitalisme — et cet être révolutionnaire dont l’ultragauche attendait la libération ; relation qu’elle a échoué à comprendre et à théoriser. Pourtant, elle nous a suggéré que la révolution n’était pas l’affirmation de la classe telle qu’elle existe, tout en la comprenant comme l’affirmation d’une nature révolutionnaire propre : c’était là sa dynamique et sa contradiction, et par là, elle nous a amenés jusqu’au point où nous pouvons la quitter.
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