A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les étagères virtuelles... |

Ils ne savaient pas qu'ils étaient fascistes [texte imprimé] / Joao BERNARDO . - Paris : Ni patrie ni frontières, [s.d.] . - 85 pages. ISSN : 97823823510000 Les termes gentillets de « confusion » et de « confusionnisme » sont de plus en plus utilisés par la gauche et l’extrême gauche, voire certains anarchistes. Tous ont décidément la mémoire courte... ou ignorent l’histoire du mouvement ouvrier dont ils se réclament, préférant se raccrocher aux idéologies postmodernes et identitaires, si prisées dans les milieux universitaires, les institutions internationales de la bourgeoisie et chez les patrons et gestionnaires des multinationales. Dans cet essai, João Bernardo remonte aux origines de cette prétendue « confusion », au moment où, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, convergent certains thèmes fondamentaux de l’extrême gauche et de l’extrême droite, qui nourriront des publications et des groupes socialistes, syndicalistes révolutionnaires, monarchistes, puis fascistes, de Hugues Lagardelle à Mussolini. Pour ne donner qu’un exemple actuel, comment expliquer qu’Alain Soral, qui revendique l’étiquette « national socialiste », réédite et fasse la promotion des écrits de Georges Sorel, en expliquant que ce dernier fut un partisan du « syndicalisme révolutionnaire » et « l’introducteur du marxisme en France » ? Un tel rapprochement calculé ne pose-t-il pas des questions sur les idéologies dites « révolutionnaires », questions qui vont bien au-delà d’une simple « confusion », de convergences involontaires ? Langues : Français Langues originales : Bresilien
| ![]() |
Réservation
Réserver ce documentExemplaires
Code-barres | Support | Section | Localisation | Statut | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
4062 | Livre | Théorie Critique | Mille Bâbords | Document en bon état | Disponible |