Titre : | Faire l'économie de la haine : douze essais pour une pensée critique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Alain Deneault (1970-....), Auteur | Editeur : | Montréal : Ed. Ecosociété | Année de publication : | impr. 2011 | Importance : | 1 vol. (117 p.) | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-923165-79-0 | Note générale : | Recueil de textes extr. pour la plupart de diverses revues et publications, 2002-2012 | Langues : | Français | Index. décimale : | 306.3 | Résumé : | En réunissant plusieurs textes écrits au fil des années sous l’influence théorique de Rancière et Simmel, Alain Deneault décode une censure insidieuse qui s’est installée à différents niveaux de notre société, rendant difficile d’appréhender le réel en dehors de schémas que chacun de nous a intériorisés. Parler de censure aujourd’hui ne signifie pas décrire des bureaux de censure propres à des régimes anciens, mais désigne plutôt la fabrication d’un discours, d’une version de la réalité qui exploite la crédulité du public. Les institutions financières, gouvernementales, judiciaires et sportives deviennent en quelque sorte un moule par lequel elles inculquent des modalités de compréhension des choses. La censure insidieuse rassemble ainsi des textes abordant ce processus sous différents angles. Au niveau judiciaire, il aborde l’enjeu des poursuites-bâillons qui neutralise les qualités essentielles au débat en société : penser et vouloir, des actions annihilées par la procédure judiciaire. Il analyse également la construction sémantique de la diffamation et ce qu’elle signifie dans la formation de l’opinion publique et du discours critique. De point de vue économique, l’auteur revient sur la formule « Faire l’économie de », qui désigne les efforts que l’on déploie pour arriver à ses fins. Enfin, il voit dans le sport de masse une illustration de l’apathie politique, mais aussi d’un exutoire où les foules, avides de communiquer leur pensée et leurs analyses, se rabattent sur le sport où le débat est enfin possible. Mais sous ces apparences ludiques, le sport de masse véhicule des schémas qui vont de la performance au machisme, en passant par l’eugénisme. |
Faire l'économie de la haine : douze essais pour une pensée critique [texte imprimé] / Alain Deneault (1970-....), Auteur . - Montréal : Ed. Ecosociété, impr. 2011 . - 1 vol. (117 p.) : couv. ill. en coul. ; 22 cm. ISBN : 978-2-923165-79-0 Recueil de textes extr. pour la plupart de diverses revues et publications, 2002-2012 Langues : Français Index. décimale : | 306.3 | Résumé : | En réunissant plusieurs textes écrits au fil des années sous l’influence théorique de Rancière et Simmel, Alain Deneault décode une censure insidieuse qui s’est installée à différents niveaux de notre société, rendant difficile d’appréhender le réel en dehors de schémas que chacun de nous a intériorisés. Parler de censure aujourd’hui ne signifie pas décrire des bureaux de censure propres à des régimes anciens, mais désigne plutôt la fabrication d’un discours, d’une version de la réalité qui exploite la crédulité du public. Les institutions financières, gouvernementales, judiciaires et sportives deviennent en quelque sorte un moule par lequel elles inculquent des modalités de compréhension des choses. La censure insidieuse rassemble ainsi des textes abordant ce processus sous différents angles. Au niveau judiciaire, il aborde l’enjeu des poursuites-bâillons qui neutralise les qualités essentielles au débat en société : penser et vouloir, des actions annihilées par la procédure judiciaire. Il analyse également la construction sémantique de la diffamation et ce qu’elle signifie dans la formation de l’opinion publique et du discours critique. De point de vue économique, l’auteur revient sur la formule « Faire l’économie de », qui désigne les efforts que l’on déploie pour arriver à ses fins. Enfin, il voit dans le sport de masse une illustration de l’apathie politique, mais aussi d’un exutoire où les foules, avides de communiquer leur pensée et leurs analyses, se rabattent sur le sport où le débat est enfin possible. Mais sous ces apparences ludiques, le sport de masse véhicule des schémas qui vont de la performance au machisme, en passant par l’eugénisme. |
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