Titre : | La trahison des éditeurs | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Thierry Discepolo, Auteur | Editeur : | Marseille : Agone | Année de publication : | impr. 2011 | Collection : | Contre-Feux | Importance : | 1 vol. (205 p.) | Présentation : | graph. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7489-0151-1 | Prix : | 15 EUR | Note générale : | Notes bibliogr. Index | Langues : | Français | Index. décimale : | 070.509 44090511 | Résumé : | La grande absente des analyses du rôle de l’industrie des relations publiques dans l’« éternel combat pour le contrôle des esprits » est sans doute l’édition. Pourtant, comme les autres médias, l’édition est depuis longtemps aux mains de grands groupes, souvent les mêmes. Et elle remplit la même fonction dans le maintien de l’ordre idéologique. Suivant la même logique de croissance par acquisition qui prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l’existence d’un type d’acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d’organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose. La distinction artificielle entre « groupe de communication » et « groupe éditorial » dissimule le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d’agir du plus grand nombre. |
La trahison des éditeurs [texte imprimé] / Thierry Discepolo, Auteur . - Marseille : Agone, impr. 2011 . - 1 vol. (205 p.) : graph. ; 21 cm. - ( Contre-Feux) . ISBN : 978-2-7489-0151-1 : 15 EUR Notes bibliogr. Index Langues : Français Index. décimale : | 070.509 44090511 | Résumé : | La grande absente des analyses du rôle de l’industrie des relations publiques dans l’« éternel combat pour le contrôle des esprits » est sans doute l’édition. Pourtant, comme les autres médias, l’édition est depuis longtemps aux mains de grands groupes, souvent les mêmes. Et elle remplit la même fonction dans le maintien de l’ordre idéologique. Suivant la même logique de croissance par acquisition qui prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l’existence d’un type d’acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d’organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose. La distinction artificielle entre « groupe de communication » et « groupe éditorial » dissimule le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d’agir du plus grand nombre. |
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