Titre : | Feu au centre de rétention, janvier-juin 2008 | Type de document : | texte imprimé | Editeur : | Paris : Libertalia | Année de publication : | 2008 | Importance : | 1 vol. (157 p.) | Présentation : | ill., couv. ill. | Format : | 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-918059-00-4 | Prix : | 7 EUR | Langues : | Français | Index. décimale : | 323.631 0944 | Résumé : | Au cours des six mois qui ont précédé l’incendie du centre de rétention de Vincennes, le 22 juin 2008, les migrants « retenus » ont multiplié les actes de résistance, refusant de manger, d’être comptés, déchirant leurs cartes, brûlant leurs chambres, affrontant la police. Six mois de luttes collectives durant lesquels les éditeurs n'ont cessé de leur téléphoner et de recueillir le récit de leurs révoltes.
Il apparaît clairement que l’incendie de Vincennes et la révolte des enfermés étaient inévitables. Le décès d’un retenu tunisien le 21 juin, à qui l’administration refusait les soins appropriés, a été l’élément déclencheur. Ce que les sans-papiers de Vincennes nous disent pourrait tout aussi bien avoir été recueilli ailleurs, dans l’un des nombreux camps d’internement pour migrants érigés par les pays riches afin de contrôler les mouvements des populations pour mieux les exploiter.
À la suite de la révolte collective qui a abouti à la destruction de cette prison spéciale pour étrangers, six personnes ont été interpellées. Elles ont été condamnées en janvier 2012 en appel de Paris à des peines de six mois à deux ans et demi de prison ferme. |
Feu au centre de rétention, janvier-juin 2008 [texte imprimé] . - Paris : Libertalia, 2008 . - 1 vol. (157 p.) : ill., couv. ill. ; 17 cm. ISBN : 978-2-918059-00-4 : 7 EUR Langues : Français Index. décimale : | 323.631 0944 | Résumé : | Au cours des six mois qui ont précédé l’incendie du centre de rétention de Vincennes, le 22 juin 2008, les migrants « retenus » ont multiplié les actes de résistance, refusant de manger, d’être comptés, déchirant leurs cartes, brûlant leurs chambres, affrontant la police. Six mois de luttes collectives durant lesquels les éditeurs n'ont cessé de leur téléphoner et de recueillir le récit de leurs révoltes.
Il apparaît clairement que l’incendie de Vincennes et la révolte des enfermés étaient inévitables. Le décès d’un retenu tunisien le 21 juin, à qui l’administration refusait les soins appropriés, a été l’élément déclencheur. Ce que les sans-papiers de Vincennes nous disent pourrait tout aussi bien avoir été recueilli ailleurs, dans l’un des nombreux camps d’internement pour migrants érigés par les pays riches afin de contrôler les mouvements des populations pour mieux les exploiter.
À la suite de la révolte collective qui a abouti à la destruction de cette prison spéciale pour étrangers, six personnes ont été interpellées. Elles ont été condamnées en janvier 2012 en appel de Paris à des peines de six mois à deux ans et demi de prison ferme. |
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