Titre : | La soumission librement consentie | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Robert-Vincent Joule ; Jean-Léon Beauvois | Editeur : | Paris : Presses universitaires de France | Année de publication : | 1964 | Collection : | Sciences de l'Homme P B P | Importance : | 264 p. | Format : | 18 cm | Note de contenu : | Dans leur Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, Beauvois et Joule nous ont expliqué comment on manipulait plus efficacement autrui en s'appuyant sur son consentement qu'en le soumettant par la contrainte. Dans ce nouvel ouvrage, à prétention plus scientifique, ils poursuivent l'exposé de leur théorie de l'engagement qui s'inspire des travaux de psychologie expérimentale développés aux États-Unis. Le fait psychologique qu'ils mettent en évidence est que la parole engage le sujet parlant : nous nous sentons beaucoup plus impliqués par nos décisions que par celles des autres et nous éprouvons toujours quelque embarras à nous rétracter après avoir donné librement notre accord.Mais où est la découverte ? Que nous rechignions à nous dédire, les logiciens le savent bien et ont érigé cette répugnance en règle de non-contradiction, énoncée pour la première fois par Parménide. Que la servitude se fonde sur un acte de consentement, La Boétie s'en étonnait déjà dans son Traité de servitude volontaire |
La soumission librement consentie [texte imprimé] / Robert-Vincent Joule ; Jean-Léon Beauvois . - Paris : Presses universitaires de France, 1964 . - 264 p. ; 18 cm. - ( Sciences de l'Homme P B P) . Note de contenu : | Dans leur Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, Beauvois et Joule nous ont expliqué comment on manipulait plus efficacement autrui en s'appuyant sur son consentement qu'en le soumettant par la contrainte. Dans ce nouvel ouvrage, à prétention plus scientifique, ils poursuivent l'exposé de leur théorie de l'engagement qui s'inspire des travaux de psychologie expérimentale développés aux États-Unis. Le fait psychologique qu'ils mettent en évidence est que la parole engage le sujet parlant : nous nous sentons beaucoup plus impliqués par nos décisions que par celles des autres et nous éprouvons toujours quelque embarras à nous rétracter après avoir donné librement notre accord.Mais où est la découverte ? Que nous rechignions à nous dédire, les logiciens le savent bien et ont érigé cette répugnance en règle de non-contradiction, énoncée pour la première fois par Parménide. Que la servitude se fonde sur un acte de consentement, La Boétie s'en étonnait déjà dans son Traité de servitude volontaire |
|