Titre : | La vie des forçats | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | DIEUDONNE Eugène, Auteur ; LONDRES Albert, Préfacier, etc. | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | 1930 | Collection : | les documents bleus | Importance : | 250 pages | Langues : | Français | Résumé : | En août 1923, Albert Londres se rend en Guyane où il visite les bagnes coloniaux. Aux îles du Salut, il rencontre Eugène Dieudonné, un forçat anarchiste, ancien membre de la bande à Bonnot. Celui-ci l’aide à prendre conscience de la réalité brute du système carcéral. Quelques semaines plus tard, le grand reporter livre au Petit Journal l’un des plus vibrants réquisitoires de toute l’histoire de la presse.
Juillet 1927. Au terme d’une troisième tentative d’évasion, Dieudonné est gracié. Il rentre en France, reprend son métier d’ébéniste et rédige, à la demande de son ami journaliste, ses souvenirs de quinze ans de bagne.
Son texte sobre et implacable décrit sans fard l’une des plus sombres faces de la IIIe République.
Première réédition depuis 1935.
« Le bagne, c’est l’envers de la vie. Les pas-de-chance, les gosses abandonnés, les mal-doués par la nature, les victimes de leur psychologie morbide, les détraqués y coudoient les crapules finies. Tous ces gens vivent pêle-mêle, enfermés des nuits entières et durant des années dans les mêmes cases. À ce régime, un saint homme deviendrait enragé. Qu’on ne s’étonne pas alors des assassinats, des viols, des priapées, des délations ou des révoltes des forçats. Qu’on s’étonne plutôt que de telles institutions subsistent encore à notre époque. » |
La vie des forçats [texte imprimé] / DIEUDONNE Eugène, Auteur ; LONDRES Albert, Préfacier, etc. . - Paris : Gallimard, 1930 . - 250 pages. - ( les documents bleus) . Langues : Français Résumé : | En août 1923, Albert Londres se rend en Guyane où il visite les bagnes coloniaux. Aux îles du Salut, il rencontre Eugène Dieudonné, un forçat anarchiste, ancien membre de la bande à Bonnot. Celui-ci l’aide à prendre conscience de la réalité brute du système carcéral. Quelques semaines plus tard, le grand reporter livre au Petit Journal l’un des plus vibrants réquisitoires de toute l’histoire de la presse.
Juillet 1927. Au terme d’une troisième tentative d’évasion, Dieudonné est gracié. Il rentre en France, reprend son métier d’ébéniste et rédige, à la demande de son ami journaliste, ses souvenirs de quinze ans de bagne.
Son texte sobre et implacable décrit sans fard l’une des plus sombres faces de la IIIe République.
Première réédition depuis 1935.
« Le bagne, c’est l’envers de la vie. Les pas-de-chance, les gosses abandonnés, les mal-doués par la nature, les victimes de leur psychologie morbide, les détraqués y coudoient les crapules finies. Tous ces gens vivent pêle-mêle, enfermés des nuits entières et durant des années dans les mêmes cases. À ce régime, un saint homme deviendrait enragé. Qu’on ne s’étonne pas alors des assassinats, des viols, des priapées, des délations ou des révoltes des forçats. Qu’on s’étonne plutôt que de telles institutions subsistent encore à notre époque. » |
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