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Manifeste pour une civilisation démocratique / Abdullah ÖCALAN
Titre : Manifeste pour une civilisation démocratique : Civilisation - L'ère des dieux masqués et des rois déguisés Titre original : Volume 1 Type de document : texte imprimé Auteurs : Abdullah ÖCALAN, Auteur Editeur : Bellecombe-en-Bauges : Éd. du Croquant Importance : 204 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-36512-248-1 Prix : 15 euros Langues : Français Langues originales : Kurde Catégories : Sciences humaines Mots-clés : Rojava kurdistan öcalan Note de contenu : Une critique qui se limite au capitalisme est trop superficielle, affirme Öcallan qui tourne son regard vers les structures sous-jacentes de la civilisation. Repensant les méthodes de compréhension de la culture, de la politique et de la société, il fournit les outils de ce qu’il appelle une « sociologie de la liberté ».
Dans cet ouvrage, Abdullah Öcallan distille 35 ans de théorie et de pratique révolutionnaires, dont plus de 20 ans passés en isolement dans la prison turque d’Imrali. Ces réflexions représentent l’essence de ses idées sur la société, la connaissance et le pouvoir.
Abdullah Öcalan a élaboré depuis sa prison l'idée d'un confédéralisme démocratique, où démocratie directe, écologisme et féminisme sont liés.Manifeste pour une civilisation démocratique = Volume 1 : Civilisation - L'ère des dieux masqués et des rois déguisés [texte imprimé] / Abdullah ÖCALAN, Auteur . - Bellecombe-en-Bauges : Éd. du Croquant, [s.d.] . - 204 pages.
ISBN : 978-2-36512-248-1 : 15 euros
Langues : Français Langues originales : Kurde
Catégories : Sciences humaines Mots-clés : Rojava kurdistan öcalan Note de contenu : Une critique qui se limite au capitalisme est trop superficielle, affirme Öcallan qui tourne son regard vers les structures sous-jacentes de la civilisation. Repensant les méthodes de compréhension de la culture, de la politique et de la société, il fournit les outils de ce qu’il appelle une « sociologie de la liberté ».
Dans cet ouvrage, Abdullah Öcallan distille 35 ans de théorie et de pratique révolutionnaires, dont plus de 20 ans passés en isolement dans la prison turque d’Imrali. Ces réflexions représentent l’essence de ses idées sur la société, la connaissance et le pouvoir.
Abdullah Öcalan a élaboré depuis sa prison l'idée d'un confédéralisme démocratique, où démocratie directe, écologisme et féminisme sont liés.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 3970 Livre International Mille Bâbords Document en bon état Disponible La philosophie de Marx / Etienne Balibar
Titre : La philosophie de Marx Type de document : texte imprimé Auteurs : Etienne Balibar Editeur : Paris : La Découverte Collection : Repères, ISSN 0295-7302 Importance : 121 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-3389-2 Langues : Français Catégories : Sciences humaines Note de contenu : Étienne Balibar tente ici un double pari : rendre accessibles les thèmes et les problèmes proprement philosophiques qui ont été traités par Marx ou qui peuvent être posés à partir de son œuvre et – au terme d’un siècle et demi de controverses passionnées dont la « philosophie marxiste » a été le lieu ou l’enjeu – proposer les éléments d’un bilan et d’un pronostic. Le marxisme, aujourd’hui en pleine refonte, n’est-il pas en train de devenir une composante d’une pensée critique plus large ? Libérée de toute prétention à constituer par elle-même une « conception du monde », échappant par là même aux oscillations qui ont marqué son passé récent entre le statut d’une quasi-religion et celui d’une pseudo-science, la pensée philosophique issue de Marx reformule ses questions premières : celle des fonctions sociales et des enjeux politiques de la théorie, celle de la vérité comme « appropriation pratique » du monde, celle des formes d’assujettissement liées à l’universalité elle-même, celle des « contradictions du progrès » et de la dialectique historique, celle de l’éthique révolutionnaire comme expression de l’effort de libération individuelle et collective.
Cette nouvelle édition, revue et augmentée, comporte une préface et un complément inédits de l’auteur. Vingt ans après avoir écrit La Philosophie de Marx, Étienne Balibar y présente ses conceptions actuelles et renouvelle ainsi sa contribution aux débats sur la théorie marxiste.La philosophie de Marx [texte imprimé] / Etienne Balibar . - Paris (9 bis, rue Abel-Hovelacque, 75013) : La Découverte, [s.d.] . - 121 pages. - (Repères, ISSN 0295-7302) .
ISBN : 978-2-7071-3389-2
Langues : Français
Catégories : Sciences humaines Note de contenu : Étienne Balibar tente ici un double pari : rendre accessibles les thèmes et les problèmes proprement philosophiques qui ont été traités par Marx ou qui peuvent être posés à partir de son œuvre et – au terme d’un siècle et demi de controverses passionnées dont la « philosophie marxiste » a été le lieu ou l’enjeu – proposer les éléments d’un bilan et d’un pronostic. Le marxisme, aujourd’hui en pleine refonte, n’est-il pas en train de devenir une composante d’une pensée critique plus large ? Libérée de toute prétention à constituer par elle-même une « conception du monde », échappant par là même aux oscillations qui ont marqué son passé récent entre le statut d’une quasi-religion et celui d’une pseudo-science, la pensée philosophique issue de Marx reformule ses questions premières : celle des fonctions sociales et des enjeux politiques de la théorie, celle de la vérité comme « appropriation pratique » du monde, celle des formes d’assujettissement liées à l’universalité elle-même, celle des « contradictions du progrès » et de la dialectique historique, celle de l’éthique révolutionnaire comme expression de l’effort de libération individuelle et collective.
Cette nouvelle édition, revue et augmentée, comporte une préface et un complément inédits de l’auteur. Vingt ans après avoir écrit La Philosophie de Marx, Étienne Balibar y présente ses conceptions actuelles et renouvelle ainsi sa contribution aux débats sur la théorie marxiste.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 3871 Livre Théorie Politique - Communisme Mille Bâbords Document en bon état Disponible Philosophie et psychologie / Pascal ENGEL
Titre : Philosophie et psychologie Type de document : texte imprimé Auteurs : Pascal ENGEL Editeur : Folio essais Importance : 469 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-032864-2 Langues : Français Catégories : Sciences humaines Note de contenu : Longtemps, il y eut les mariages : Descartes, Bergson, Merleau-Ponty, longue est la liste des philosophes qui, au nom de la conscience ou de la raison, firent sa part à la psychologie. Puis vint l'enterrement, quand, en ce dernier demi-siècle, la philosophie, française notamment, dénonça en sa rivale un hybride suspect, ni tout à fait une science, ni tout à fait un art.
Or la guerre froide entre les deux disciplines ne devrait plus avoir lieu. Les murs tombent sous la poussée des questions que formulent à nouveaux frais les sciences cognitives : dès lors qu'on redécouvre l'esprit, qu'on s'accorde sur l'importance du mental - ce niveau ni purement cérébral, ni strictement non physique où, à travers perceptions, images, croyances et jugements, s'élabore la connaissance -, les rapports entre la philosophie et la psychologie se redéfinissent.
Pascal Engel, grâce à cet état des lieux, le montre, qui révèle combien des acquis de la psychologie sont nécessaires à l'enquête conceptuelle qu'est la philosophie ; combien, en psychologie, des approches conceptuelles, de nature philosophique, sont requises pour l'interprétation de résultats comme pour la formulation d'hypothèses nouvelles. Il se célèbre ici non pas une nouvelle alliance, mais les vertus d'un dialogue raisonné - qui n'aurait jamais dû s'interrompre.Philosophie et psychologie [texte imprimé] / Pascal ENGEL . - [S.l.] : Folio essais, [s.d.] . - 469 pages.
ISBN : 978-2-07-032864-2
Langues : Français
Catégories : Sciences humaines Note de contenu : Longtemps, il y eut les mariages : Descartes, Bergson, Merleau-Ponty, longue est la liste des philosophes qui, au nom de la conscience ou de la raison, firent sa part à la psychologie. Puis vint l'enterrement, quand, en ce dernier demi-siècle, la philosophie, française notamment, dénonça en sa rivale un hybride suspect, ni tout à fait une science, ni tout à fait un art.
Or la guerre froide entre les deux disciplines ne devrait plus avoir lieu. Les murs tombent sous la poussée des questions que formulent à nouveaux frais les sciences cognitives : dès lors qu'on redécouvre l'esprit, qu'on s'accorde sur l'importance du mental - ce niveau ni purement cérébral, ni strictement non physique où, à travers perceptions, images, croyances et jugements, s'élabore la connaissance -, les rapports entre la philosophie et la psychologie se redéfinissent.
Pascal Engel, grâce à cet état des lieux, le montre, qui révèle combien des acquis de la psychologie sont nécessaires à l'enquête conceptuelle qu'est la philosophie ; combien, en psychologie, des approches conceptuelles, de nature philosophique, sont requises pour l'interprétation de résultats comme pour la formulation d'hypothèses nouvelles. Il se célèbre ici non pas une nouvelle alliance, mais les vertus d'un dialogue raisonné - qui n'aurait jamais dû s'interrompre.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 4029 Livre Philosophie Mille Bâbords Document en bon état Disponible La proclamation de la commune / Henri Lefebvre
Titre : La proclamation de la commune : 26 mars 1871 Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Lefebvre, Auteur Editeur : Paris : La Fabrique Année de publication : 2018 Importance : 428 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-35872-168-4 Prix : 20 euros Langues : Français Catégories : Sciences humaines Note de contenu : « Pendant la nuit du 18 au 19 mars, l’État, l’armée, la police, tout ce qui pèse sur les vies humaines du dehors et d’en haut, tout s’est dissous, évanoui, évaporé. Ce matin-là, tout est possible. »
Rendre compte de l’expérience extraordinaire qu’a été la Commune de Paris n’est pas une entreprise historienne comme les autres. Comment une révolte municipale, surgie dans le contexte particulier du Paris post-Second Empire, s’est-elle donné un horizon universel au point de se confondre, pour les générations suivantes, « avec l’idée même de révolution » ? Récit des mois qui précèdent « l’affaire des canons », puis récit au jour le jour et heure par heure quand le rythme des événements s’accélère, La proclamation de la Commune brosse le portrait fascinant du Paris insurgé: des femmes de Montmartre qui envahissent les rues pour désarmer les soldats, à ces prolétaires anonymes qui prennent la parole au nom du quartier, du club ou du bataillon de la garde nationale. Malgré son œuvre inaboutie, ses échecs militaires ou ses contradictions idéologiques, la Commune reste pour Henri Lefebvre un moment unique de « révolution totale », et son héritage est immense : transformation de la vie quotidienne, critique radicale de l’État et « suprême tentative de la ville pour s’ériger en mesure et norme de la réalité humaine », elle est aussi « la plus grande fête du siècle et des temps modernes ». Fête populaire et citadine bouleversant le temps, l’espace et les rapports sociaux, telle fut la forme spontanée du soulèvement des masses parisiennes qui donne son « style » à la Commune.La proclamation de la commune : 26 mars 1871 [texte imprimé] / Henri Lefebvre, Auteur . - Paris : La Fabrique, 2018 . - 428 pages.
ISBN : 978-2-35872-168-4 : 20 euros
Langues : Français
Catégories : Sciences humaines Note de contenu : « Pendant la nuit du 18 au 19 mars, l’État, l’armée, la police, tout ce qui pèse sur les vies humaines du dehors et d’en haut, tout s’est dissous, évanoui, évaporé. Ce matin-là, tout est possible. »
Rendre compte de l’expérience extraordinaire qu’a été la Commune de Paris n’est pas une entreprise historienne comme les autres. Comment une révolte municipale, surgie dans le contexte particulier du Paris post-Second Empire, s’est-elle donné un horizon universel au point de se confondre, pour les générations suivantes, « avec l’idée même de révolution » ? Récit des mois qui précèdent « l’affaire des canons », puis récit au jour le jour et heure par heure quand le rythme des événements s’accélère, La proclamation de la Commune brosse le portrait fascinant du Paris insurgé: des femmes de Montmartre qui envahissent les rues pour désarmer les soldats, à ces prolétaires anonymes qui prennent la parole au nom du quartier, du club ou du bataillon de la garde nationale. Malgré son œuvre inaboutie, ses échecs militaires ou ses contradictions idéologiques, la Commune reste pour Henri Lefebvre un moment unique de « révolution totale », et son héritage est immense : transformation de la vie quotidienne, critique radicale de l’État et « suprême tentative de la ville pour s’ériger en mesure et norme de la réalité humaine », elle est aussi « la plus grande fête du siècle et des temps modernes ». Fête populaire et citadine bouleversant le temps, l’espace et les rapports sociaux, telle fut la forme spontanée du soulèvement des masses parisiennes qui donne son « style » à la Commune.Réservation
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Code-barres Support Section Localisation Statut Disponibilité 3924 Livre Histoire Ouvrière Mille Bâbords Document en bon état Disponible Les utopiques-N°16 / SOLIDAIRES
Titre : Les utopiques-N°16 : Mémoires, horizons Titre original : La commune de Paris Type de document : texte imprimé Auteurs : SOLIDAIRES Editeur : Paris : Syllepse Importance : 305 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84950-912-8 Prix : 8 euros Langues : Français Catégories : Sciences humaines Mots-clés : La Commune de Paris communards semaine sanglante Thiers Louise Michel Courbet Blanqui Note de contenu : 1871-2021, la Commune a 150 ans. Un siècle et demi! Deux écueils possibles: la commémoration acritique, à grand renfort d’images sacrées, de récits hagiographiques (souvent préconçus); l’ignorance d’un pan d’histoire ouvrière inconnue car vieille, combattue par l'ordre, mal ou non enseignée, masculinisée… Dans les deux cas, ce serait ne pas servir nos réflexions et actions d’aujourd’hui, et de demain, pour l’émancipation sociale.
Roger Martelli, coprésident des Amis et amies de la Commune de Paris (1871) nous invite à croiser les regards sur ces 72 jours, leurs significations, conséquences et enseignements. Finalement, «tout dépendra d’abord de ce que ses héritiers et héritières voudront faire de l’événement Commune de Paris»! Dans une conversation à quatre voix, Ludivine Bantigny, Maryse Dumas, Christian Mahieux et Pierre Zarka explorent ce qui, depuis 1871 tisse ce fil rouge: Communs, Commune, se fédérer, autogestion, révolution.
Que fut l’œuvre de la Commune? Gérard Coste retrace l’importance des services publics. Anouk Colombani réhabilite les femmes au travail, puis laboure les étranges résonances entre les débats sur le travail des ouvriers-boulangers et nos débats contemporains sur la démocratie du travail. Jean-François Dupeyron met en lumière les apports des communard·es dans le domaine de l’éducation. Georges Ribeill nous raconte le chemin de fer et les cheminots de 1871. Christian Mahieux exhume le caractère novateur des décisions prises en matière de laïcité.
Assiégée par l’armée prussienne, affamée et attaquée par la bourgeoisie versaillaise, la Commune n’a pas bénéficié d’un contexte favorable aux expériences sociales. C’est peu de le dire ! Cela ne l’empêcha pas de prendre des mesures qu’aucune institution républicaine n’a renouvelé depuis 150 ans; ainsi des décrets permettant la réquisition d’entreprises que présente Christian Mahieux. Il nous rappelle aussi que la Commune n’échappe pas à son temps: la lutte contre le colonialisme ne fait pas partie des préoccupations. Entre membres de la Commune, débats et divergences ont existé: quels enjeux autour de la définition d’une minorité et d’une majorité?
Patrick Le Tréhondat nous explique la démocratie en armes, autre innovation communarde que la bourgeoisie s’empressa de faire disparaitre pour laisser la place à « la grande muette ». La Commune, comme tous les mouvements collectifs, ce sont des femmes et des hommes qui s’associent librement, pour lutter, revendiquer, rêver, construire … «Parmi les insurgé·es, se trouvaient des femmes qui sont invisibilisées.» Avec Elisabeth Claude, sortons-les de l’ombre et faisons connaissance! Christian Mahieux nous propose de découvrir un homme et une femme de la Commune: Eugène Varlin et Léodile Bera, dite André Léo. Éric Toussaint explique les atermoiements face à la Banque de France.
Malgré les circonstances tragiques, les arts furent si au cœur des préoccupations révolutionnaires. N'est-ce pas somme toute logique, que ce soit au travers d'eux aussi que se joue une guerre d’interprétation de la Commune mais aussi les possibilités de sa perpétuation?
Un CD accompagne ce numéro. Il mêle des voix militantes d'aujourd'hui, pour la Commune. En italien, en français, en occitan, a capella ou instrumental, enregistré à distance ou ensemble, pris en manif, chanteurs des soirées militantes ou chanteuses professionnelles, chanter la Commune c'est aussi continuer à la faire. A partir des chansons de la Commune, Mymytchell entend «questionner le lien inestimable entre l’expérience politique et le fait de chanter – avec la seule idée de participer à le faire perdurer dans notre esprit et le ranimer dans nos pratiques!» Tandis qu’Anouk Colombani nous livre une interview d’une communarde contemporaine, Dominique Grange.
Gérard Gourguechon montre le lien qui unit les écrivains contre la Commune aux éditorialistes contre nos grèves : la haine et le mépris de classe. Barbara Issaly montre la place de la Commune dans la Bande dessinée.
On prête parfois à la Commune des décisions, des actes, voire mêmes des intentions qu’elle n’a pas eu. C’est l’objet d’une des rubriques du blog de Michèle Audin, qui nous confie ici que, non, la Commune n’a pas brulé la guillotine. La Commune: de Paris? Oui, mais pas seulement. Bernard Régaudiat analyse celles de Marseille en 1870 et 1874, Matthieu Rabbe raconte Lyon, les camarades de la revue Solidaritat nous décrivent Nîmes, et Christian Mahieux évoque Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Grenoble, Le Creusot, et Limoges ; et aussi Montereau ou Brest.
L’internationale sera le genre humain… Les militant·es de la Fundación Salvador Segui explique le retentissement de la Commune en Espagne. Nara Cladera nous fait découvrir les communards en Uruguay. Cybèle David nous parle de l’autonomie zapatiste et Richard Neuville de la Commune d’Oxaca, au Mexique.
Quelques repères sont nécessaires, pour mieux appréhender tout ceci. C’est ce que nous proposent Philippe Barrre et Alice Rodrigues, avec deux chronologies: de 1789 à 1871, en passant par 1792, 1830 et 1848; de la Commune proprement dite. Renvois vers le dictionnaire biographique Maitron et plusieurs sites internet consacrés à la Commune, ainsi qu’un court lexique complètent cet ouvrage. Enfin, Charles Jacquier revient sur les 100 ans d’une autre Commune, celle de Cronstadt.Les utopiques-N°16 = La commune de Paris : Mémoires, horizons [texte imprimé] / SOLIDAIRES . - Paris : Syllepse, [s.d.] . - 305 pages.
ISBN : 978-2-84950-912-8 : 8 euros
Langues : Français
Catégories : Sciences humaines Mots-clés : La Commune de Paris communards semaine sanglante Thiers Louise Michel Courbet Blanqui Note de contenu : 1871-2021, la Commune a 150 ans. Un siècle et demi! Deux écueils possibles: la commémoration acritique, à grand renfort d’images sacrées, de récits hagiographiques (souvent préconçus); l’ignorance d’un pan d’histoire ouvrière inconnue car vieille, combattue par l'ordre, mal ou non enseignée, masculinisée… Dans les deux cas, ce serait ne pas servir nos réflexions et actions d’aujourd’hui, et de demain, pour l’émancipation sociale.
Roger Martelli, coprésident des Amis et amies de la Commune de Paris (1871) nous invite à croiser les regards sur ces 72 jours, leurs significations, conséquences et enseignements. Finalement, «tout dépendra d’abord de ce que ses héritiers et héritières voudront faire de l’événement Commune de Paris»! Dans une conversation à quatre voix, Ludivine Bantigny, Maryse Dumas, Christian Mahieux et Pierre Zarka explorent ce qui, depuis 1871 tisse ce fil rouge: Communs, Commune, se fédérer, autogestion, révolution.
Que fut l’œuvre de la Commune? Gérard Coste retrace l’importance des services publics. Anouk Colombani réhabilite les femmes au travail, puis laboure les étranges résonances entre les débats sur le travail des ouvriers-boulangers et nos débats contemporains sur la démocratie du travail. Jean-François Dupeyron met en lumière les apports des communard·es dans le domaine de l’éducation. Georges Ribeill nous raconte le chemin de fer et les cheminots de 1871. Christian Mahieux exhume le caractère novateur des décisions prises en matière de laïcité.
Assiégée par l’armée prussienne, affamée et attaquée par la bourgeoisie versaillaise, la Commune n’a pas bénéficié d’un contexte favorable aux expériences sociales. C’est peu de le dire ! Cela ne l’empêcha pas de prendre des mesures qu’aucune institution républicaine n’a renouvelé depuis 150 ans; ainsi des décrets permettant la réquisition d’entreprises que présente Christian Mahieux. Il nous rappelle aussi que la Commune n’échappe pas à son temps: la lutte contre le colonialisme ne fait pas partie des préoccupations. Entre membres de la Commune, débats et divergences ont existé: quels enjeux autour de la définition d’une minorité et d’une majorité?
Patrick Le Tréhondat nous explique la démocratie en armes, autre innovation communarde que la bourgeoisie s’empressa de faire disparaitre pour laisser la place à « la grande muette ». La Commune, comme tous les mouvements collectifs, ce sont des femmes et des hommes qui s’associent librement, pour lutter, revendiquer, rêver, construire … «Parmi les insurgé·es, se trouvaient des femmes qui sont invisibilisées.» Avec Elisabeth Claude, sortons-les de l’ombre et faisons connaissance! Christian Mahieux nous propose de découvrir un homme et une femme de la Commune: Eugène Varlin et Léodile Bera, dite André Léo. Éric Toussaint explique les atermoiements face à la Banque de France.
Malgré les circonstances tragiques, les arts furent si au cœur des préoccupations révolutionnaires. N'est-ce pas somme toute logique, que ce soit au travers d'eux aussi que se joue une guerre d’interprétation de la Commune mais aussi les possibilités de sa perpétuation?
Un CD accompagne ce numéro. Il mêle des voix militantes d'aujourd'hui, pour la Commune. En italien, en français, en occitan, a capella ou instrumental, enregistré à distance ou ensemble, pris en manif, chanteurs des soirées militantes ou chanteuses professionnelles, chanter la Commune c'est aussi continuer à la faire. A partir des chansons de la Commune, Mymytchell entend «questionner le lien inestimable entre l’expérience politique et le fait de chanter – avec la seule idée de participer à le faire perdurer dans notre esprit et le ranimer dans nos pratiques!» Tandis qu’Anouk Colombani nous livre une interview d’une communarde contemporaine, Dominique Grange.
Gérard Gourguechon montre le lien qui unit les écrivains contre la Commune aux éditorialistes contre nos grèves : la haine et le mépris de classe. Barbara Issaly montre la place de la Commune dans la Bande dessinée.
On prête parfois à la Commune des décisions, des actes, voire mêmes des intentions qu’elle n’a pas eu. C’est l’objet d’une des rubriques du blog de Michèle Audin, qui nous confie ici que, non, la Commune n’a pas brulé la guillotine. La Commune: de Paris? Oui, mais pas seulement. Bernard Régaudiat analyse celles de Marseille en 1870 et 1874, Matthieu Rabbe raconte Lyon, les camarades de la revue Solidaritat nous décrivent Nîmes, et Christian Mahieux évoque Saint-Étienne, Narbonne, Toulouse, Grenoble, Le Creusot, et Limoges ; et aussi Montereau ou Brest.
L’internationale sera le genre humain… Les militant·es de la Fundación Salvador Segui explique le retentissement de la Commune en Espagne. Nara Cladera nous fait découvrir les communards en Uruguay. Cybèle David nous parle de l’autonomie zapatiste et Richard Neuville de la Commune d’Oxaca, au Mexique.
Quelques repères sont nécessaires, pour mieux appréhender tout ceci. C’est ce que nous proposent Philippe Barrre et Alice Rodrigues, avec deux chronologies: de 1789 à 1871, en passant par 1792, 1830 et 1848; de la Commune proprement dite. Renvois vers le dictionnaire biographique Maitron et plusieurs sites internet consacrés à la Commune, ainsi qu’un court lexique complètent cet ouvrage. Enfin, Charles Jacquier revient sur les 100 ans d’une autre Commune, celle de Cronstadt.Réservation
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