Titre : | Et le marché devint roi | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Olivier Grenouilleau | Editeur : | Paris : Flammarion | Année de publication : | 2013 | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-08-129001-3 | Note de contenu : | Olivier Grenouilleau, contributeur ponctuel de ce blog, est un des promoteurs de l’histoire globale en France. À la suite d’une réflexion ébauchée dans Les Traites négrières. Essais d’histoire globale [2004] publié (et réédité en 2008) chez Gallimard, il produit aujourd’hui un livre en forme, pour citer son sous-titre, d’« Essai sur l’éthique du capitalisme ».
L’auteur entreprend une histoire des débats qui, de très longue date, opposent partisans et détracteurs du marché. Il montre que les critiques, souvent présentées comme récentes et liées à la montée en puissance d’un capitalisme financier perçu comme déréglé, apparaissent en même temps que le, ou plutôt les marchés – un marché émerge dans une société donnée, et peut coexister avec d’autres. Et que « les éléments premiers de la typologie du pour et du contre étaient relativement peu nombreux […]. D’un côté l’on trouve l’image d’un marché vain, vil et dangereux, conduisant à la démesure et au déséquilibre, de l’autre celle d’un capitalisme utile, vertueux, incontournable, régi par des lois s’imposant d’elles-mêmes. » La thèse, articulée sur le temps long, est donc que c’est parce que les marchés ont été critiqués dès leur émergence qu’a été élaborée progressivement une éthique du capitalisme, défense répondant point par point aux attaques. « Le marché a été d’emblée fustigé, à toutes les époques et partout où il s’est renforcé ». |
Et le marché devint roi [texte imprimé] / Olivier Grenouilleau . - Paris : Flammarion, 2013. ISBN : 978-2-08-129001-3 Note de contenu : | Olivier Grenouilleau, contributeur ponctuel de ce blog, est un des promoteurs de l’histoire globale en France. À la suite d’une réflexion ébauchée dans Les Traites négrières. Essais d’histoire globale [2004] publié (et réédité en 2008) chez Gallimard, il produit aujourd’hui un livre en forme, pour citer son sous-titre, d’« Essai sur l’éthique du capitalisme ».
L’auteur entreprend une histoire des débats qui, de très longue date, opposent partisans et détracteurs du marché. Il montre que les critiques, souvent présentées comme récentes et liées à la montée en puissance d’un capitalisme financier perçu comme déréglé, apparaissent en même temps que le, ou plutôt les marchés – un marché émerge dans une société donnée, et peut coexister avec d’autres. Et que « les éléments premiers de la typologie du pour et du contre étaient relativement peu nombreux […]. D’un côté l’on trouve l’image d’un marché vain, vil et dangereux, conduisant à la démesure et au déséquilibre, de l’autre celle d’un capitalisme utile, vertueux, incontournable, régi par des lois s’imposant d’elles-mêmes. » La thèse, articulée sur le temps long, est donc que c’est parce que les marchés ont été critiqués dès leur émergence qu’a été élaborée progressivement une éthique du capitalisme, défense répondant point par point aux attaques. « Le marché a été d’emblée fustigé, à toutes les époques et partout où il s’est renforcé ». |
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